Présentation du LERMA
Le LERMA (Laboratoire d’Etudes du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique et Atmosphères) est une unité mixte de recherche (UMR 8112) commune au CNRS et à 3 établissements d’enseignement supérieur, l’Observatoire de Paris (OP), Sorbonne Université (SU) et l’Université Cergy Paris (CYU).
Une diversité géographique
Le LERMA est un laboratoire qui a la particularité d’être installé sur 4 sites en Ile-de-France :
- Observatoire de Paris
- Observatoire de Meudon
- Sorbonne Université - Campus PMC
- Cergy Paris Université - site de Neuville
Une structure complexe
Le LERMA possède 4 tutelles : le CNRS – délégation Ile-de-France Meudon (DR5), l’Observatoire de Paris – PSL et les établissements Sorbonne Université et Cergy Paris Université.
Au laboratoire il y a 15 chercheurs (dont 5 émérites), 6 astronomes, 18 enseignants chercheurs (dont 3 émérites), 29 ingénieurs et techniciens (dont 4 sous contrat), 24 doctorants et 6 post-doctorants (effectifs au 01/06/2024).
Ses membres n’ont pas tous le même employeur. En effet il y a 7 employeurs différents au sein du LERMA.
Son école doctorale principale de rattachement est l’ED 127, Astronomie et Astrophysique d’Île-de-France mais ses étudiants appartiennent aussi à 4 autres écoles doctorales (ED 129, 391, 564 PIF et 417).
Une organisation en pôles
Les recherches au sein du LERMA sont organisées en 4 pôles thématiques de recherche et 1 pôle support.
Les équipes de recherche conduisent des programmes dans les domaines de la cosmologie et galaxies, de la dynamique des milieux interstellaires et plasmas stellaires, des molécules dans l’Univers et de l’instrumentation et télédétection.
- "Galaxies et cosmologie" (OP)
– Univers primordial (inflation, fond cosmologique microonde, réionisation)
– Formation et évolution des galaxies (galaxies à grand redshift, évolution séculaire et fusion de galaxies)
– Amas de galaxies
– Matière noire (froide, tiède ou gravité modifiée)
– Noyaux actifs, formation stellaire et rétroaction dans les galaxies (efficacité, histoire et populations stellaires)
– Trous noirs et galaxies (AGN, starburst, croissance symbiotique et feedback)
Pour en savoir plus sur le pôle 1, cliquez ici ou rendez-vous dans l’onglet « RECHERCHE »
- "Dynamique des milieux interstellaires et plasmas stellaires" (OP, SU)
– Caractérisation observationnelle du cycle interstellaire
– Formation des étoiles et des planètes
– Modélisation de la condensation du milieu interstellaire, du gaz diffus aux étoiles et disques
– Diagnostics chimiques de la dynamique interstellaire
– Turbulence et transport radiatif dans les plasmas (circum-)stellaires
Pour en savoir plus sur le pôle 2, cliquez ici ou rendez-vous dans l’onglet « RECHERCHE »
- "Molécules dans l’Univers" (SU, CYU, OP)
– Interactions gaz-surfaces (spin, photons et glaces, réactivité sur les surfaces froides)
– Processus collisionnnels en phase gazeuse
– Théorie et simulations (excitation collisionnelle et réactivité de molécules interstellaires)
– Anomalies de rapports isotopiques et de spin nucléaires
– Paramètres moléculaires pour les atmosphères terrestre, planétaires et le milieu interstellaire
– Expériences de spectroscopie moléculaire (spectroscopie moléculaire et instrumentation laser pour l’environnement, spectroscopie VUV à haute résolution de molécules interstellaires)
Pour en savoir plus sur le pôle 3, cliquez ici ou rendez-vous dans l’onglet « RECHERCHE »
- "Instrumentation et télédétection" (OP)
– Composants et sous-systèmes THz
– Instruments hétérodynes THz (pour les observatoires au sol ou embarqués (ballons, satellites) tels que Herschel/HIFI et JUICE/SWI)
– Activité de recherche et développement (mélangeurs HEB et SIS, diodes Schottky)
– Caractérisation des atmosphères claires, nuageuses et pluvieuses
– Caractérisation des surfaces de la Terre, des planètes et des comètes
– Traitement, archivage et valorisation des données
Pour en savoir plus sur le pôle 4, cliquez ici ou rendez-vous dans l’onglet « RECHERCHE »